Il s'agit à nouveau du régime de retraite des marins. À nos yeux, la détermination de l'âge d'ouverture des droits et de l'âge d'équilibre est une question trop sensible pour que le législateur s'en dessaisisse pour laisser le Gouvernement la traiter par voie d'ordonnance.
Vous avez fait valoir que vous souhaitiez avoir une discussion approfondie avec les marins et que vous aviez besoin de temps, monsieur le secrétaire d'État. J'entends cela comme la confirmation que vous n'êtes pas prêt. Et j'ajouterai que bien d'autres professions auraient souhaité pouvoir discuter avec vous de l'avenir de leur régime de retraite, et n'ont pas le sentiment d'avoir été écoutées.