Rien n'est garanti. Comme Jean-Luc Mélenchon l'a rappelé, en citant les propos de M. Delevoye, vous prévoyez un plafond. Nous aurions préféré que ce soit un plancher. On voit bien que la part du PIB consacrée aux retraites diminue dans l'étude d'impact alors même que l'hypothèse retenue pour le taux de rendement est constante – à 5,5 % –, ce qui ne pourra pas être vrai compte tenu des règles d'indexation et de la règle d'or que vous fixez.
S'agissant de la redistribution, Antoine Bozio a souligné hier que vous présentez la situation en raisonnant par quartile. Tout le monde gagne. Or s'il y a de la redistribution, cela fait des gagnants et des perdants. Il existe donc un léger problème.
Vous nous demandez de regarder l'écart entre le premier et le dernier décile, mais vous allez faire sortir les 1 % de Français les plus riches et vous leur rendrez entre 4 et 5 milliards d'euros de cotisations par an en ramenant le plafond de 8 à 3 PASS. Il y a un effet mécanique.