Vous avez rappelé que la France était le seul pays de l'Union européenne à être membre de l'OTAN, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, doté de l'arme nucléaire ainsi que d'une armée opérationnelle. Cela nous donne des droits, mais aussi des devoirs vis-à-vis de la communauté internationale. Vous avez parlé de durcissement, en parallèle avec un monde caractérisé par des frontières que l'on pourrait qualifier de molles : le distinguo entre intérieur et extérieur, guerre et paix, est aujourd'hui relativement flou. Enfin, vous avez dit que l'on ne pouvait faire d'impasses. La trajectoire budgétaire souhaitée par le président de la République, de plus 1,8 milliard d'euros dès le budget 2018, nous permettra-t-elle à votre avis d'éviter d'en faire ?