Nous devons respecter le rythme de vie des enfants, qui n'est pas le même que celui des adultes, priorité devant être donnée à la scolarité et aux temps de repos. Lorsque ces enfants sont mis en avant sur les plateformes en ligne, il est nécessaire de bien encadrer la durée de réalisation des contenus à destination des réseaux. Le texte initial du II de l'article 3 prévoyait qu'un décret en Conseil d'État fixe des durées quotidiennes et hebdomadaires maximales, préservant ainsi le bien-être de l'enfant.
Dans la nouvelle version du texte, le terme de « recommandation » laisse la porte ouverte à une utilisation abusive de la participation des enfants et ne garantit pas le respect de leurs droits et de leur bien-être. C'est pourquoi notre amendement vise à revenir au texte initial, plus protecteur.