Il est favorable – et, en cela, je rejoins une nouvelle fois la préoccupation exprimée plus tôt par Mme Faucillon : l'intimité doit primer sur la tentation de la viralité. Cette intimité doit être protégée, et nous devons appeler les parents à la préserver. Chacun d'entre nous doit être responsabilisé face au désir, qui nous anime tous, de partager des contenus. Il faut redoubler de prudence lorsque ces contenus concernent des enfants. Ce chantier nous occupera probablement encore de longues années, mais il en vaut la peine. En déposant cette proposition de loi, c'est bien le respect de l'intimité des enfants qui m'animait avant tout, au-delà de la défense des intérêts des plus jeunes au regard de leur scolarité ou des bénéfices générés par leur présence en ligne. L'intimité des enfants doit être sauvegardée, et je me réjouis que nous avancions ensemble dans cette voie.