Il existe, sur tous les bancs de notre commission, des députés qui croient à l'insertion par l'activité économique comme un tremplin vers l'insertion. C'est un des meilleurs tremplins pour l'insertion des personnes les plus éloignées de l'emploi.
Le gouvernement propose de financer 5 000 postes supplémentaires. Je ne suis pas dans la surenchère.
Puisque la ministre a été très positive sur son efficacité depuis 20 ans, puisque l'efficience de cet outil est reconnue par tous, je demande simplement d'entretenir la dynamique voulue par le Gouvernement et simplement de doubler simplement l'effort budgétaire, c'est-à-dire de l'augmenter de 30 millions d'euros supplémentaires. Ces 30 millions représentent 0,22 % des crédits de la mission budgétaire, que l'on peut dégager sans en modifier ou en dénaturer la substance.
Pour un certain nombre de nouveaux parlementaires que nous sommes, la question est assez terrible de savoir si le Parlement ne peut pas avoir la liberté ou la force de conviction pour modifier pour 0,22 % des dispositifs de crédits, pour des missions qu'on considère unanimement prioritaire. Il n'y aurait alors que peu d'intérêt d'y consacrer autant de temps et d'énergie. M. Vallaud propose 60 millions supplémentaires, je propose 30 millions : pour vraiment montrer que nous y croyons et que pour des hommes et des femmes, il s'agit véritablement d'une solution de retour à l'emploi, je propose adopter cet amendement, tout en étant prêt de trouver d'ici la séance publique un consensus transpartisan sur un montant adéquat.