Je mesure aussi que les commémorations actuelles sont malheureusement estompées par l'enjeu sportif. Nombreux sont les supporters qui le déplorent. Nous ne voulons pas oublier : le drame de Furiani restera une plaie ouverte du sport français ; nos pensées accompagneront toujours les victimes et leurs familles.
C'est pourquoi, faute d'accord entre les autorités du football et le collectif des victimes du 5 mai, je souscris à l'esprit de cette proposition de loi. On ne jouera plus au football un 5 mai : tels furent les mots du Président de la République François Mitterrand. Je ne peux que me satisfaire que sous la présidence d'Emmanuel Macron, cet engagement soit enfin respecté.