Cet amendement soulève une question que j'avais moi-même posée lors du débat entre le collectif des victimes du 5 mai, la Ligue de football professionnelle et la Fédération française de football : est-il plus efficace et plus utile de rendre cet hommage visible, avec des matches diffusés à la télévision, ou bien faut-il répondre à la demande du collectif des victimes en instaurant une vraie mesure symbolique, à la hauteur de la catastrophe de Furiani, tout en menant des actions auprès des jeunes, comme vous le faites déjà aujourd'hui sur le territoire corse, et dans le football amateur ? Certains clubs amateurs se sont déjà saisis de cette question et ont instauré des hommages et commémorations.
Au terme de ces débats et discussions, ce qui nous revient de la Ligue de football, c'est que cette commémoration n'aura lieu que si elle est imposée par la loi. C'est regrettable car, dans notre pays, une fédération, aussi riche et visible soit-elle – et a fortiori si elle est visible – , doit prendre ses responsabilités.