Ces amendements sont en effet importants. Je souscris pleinement aux propos de M. Castellani, qui rappelle que la catastrophe de Furiani concernait le football professionnel. Cependant, certains des amateurs d'aujourd'hui seront les professionnels de demain, et ils doivent savoir ce qui s'est passé et ne jamais l'oublier. La pédagogie est donc importante pour eux aussi.
J'appelle votre attention sur le fait que l'amendement me semble soulever un problème rédactionnel. La minute de silence ne doit concerner que les matchs joués le 5 mai. Or, tel qu'il est rédigé, l'amendement n'est pas très clair à cet égard. Toujours est-il que l'intention est bien là et il est fondamental que l'ensemble du monde du football soit concerné.
Madame la ministre, pour répondre à vos propos, il est en effet insupportable que, vingt-huit ans après la catastrophe, nous soyons obligés de voter cette loi parce que les instances de la Ligue et de la Fédération n'ont pas été au rendez-vous de l'histoire face à cette question mémorielle.