Le 5 mai 1992 devait être une fête du football, une fête pour la Corse, pour Marseille et pour la Provence, dont les destins se mêlent depuis toujours. Ce fut un drame pour les familles, un drame pour les supporters, un drame pour le football, un drame pour le pays, un drame qui aurait pu arriver ailleurs, un drame de la cupidité, de l'argent qui corrode, du sport-business qui devient fou.
Il y a eu peut-être, parfois, la tentation d'oublier. Nous ne devons oublier ni le drame ni ses causes. Il n'y a pas, ici, d'intention cachée, pas d'autre intention que celle d'une réparation symbolique, pour autant qu'on puisse réparer. Aussi, en écho à cette digne revendication, les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine voteront le texte.