De fait, des personnes qui ne maîtrisent pas la langue bretonne, qui en sont éloignées alors même que leur famille la pratiquait peut-être, la vivent comme un élément de leur patrimoine. Voilà ce qu'il faut que nous réaffirmions.
Nous sommes dans la continuité explicite de la révision constitutionnelle de 2008 et de l'article 75-1 de la Constitution qu'elle a institué. Je ne vois donc pas en quoi cet article pourrait vous gêner. Certes, vous pourriez dire qu'il est un peu littéraire : je peux l'entendre. Mais il a l'avantage de bien réaffirmer la dimension patrimoniale, sans gêner quiconque en rien. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons rétablir sa rédaction initiale.