L'amendement vise à supprimer l'article. Si votre réforme est une machine de guerre contre les salariés, elle l'est encore plus particulièrement contre les fonctionnaires, qui bénéficient en France, comparativement aux pays développés, des plus faibles revenus. Vous allez supprimer le calcul sur les six derniers mois de carrière, ce qui représente un recul considérable. Pour tenter de calmer leur colère, vous leur laissez quelques miettes. C'est ainsi que vous allez prendre en compte les conditions locales d'existence dans l'assiette de cotisations, mais seulement dans les limites d'un plafond fixé par décret. Encore une fois, on ne sait pas à l'avance quel sera leur sort. On sait seulement qu'ils y perdront énormément. C'est en réalité tout un ensemble de lois qui est en train de casser la fonction publique d'État, en l'assimilant à du privé, avec tous les désagréments et toutes les catastrophes que cela entraîne pour eux et pour l'État.