Monsieur le rapporteur, vous avez dit que nos points de vue convergeaient ce dimanche matin : c'est parce que vous vous rapprochez de nos propositions. Nous avons toujours dit que nous étions favorables à un régime de retraite universel allant jusqu'à 1 PASS ; la nouveauté est que vous avanciez vers un alignement du public et du privé.
Nous avons deux sujets d'inquiétude. Tout d'abord, l'étude d'impact mentionne très clairement, page 156, que l'instauration du système universel ne conduira pas à une baisse des pensions moyennes. S'il s'agit d'une moyenne, il y aura bien des disparités, ce qui laisse à penser que des agents publics seront perdants, même si le terme peut sembler excessif.
Le déficit nous inquiète aussi, comme notre collègue de La France insoumise. Comment pouvons-nous assurer que les gouvernements futurs, dans des décennies, accepteront encore de verser des milliards pour combler le manque à gagner ? Ne craignez-vous pas qu'à terme, on demande aux salariés du privé de financer ce que l'État cherchera à économiser ?