Tout d'abord, monsieur le secrétaire d'État, la compensation que vous vous engagez à réaliser n'est aucunement garantie à plus long terme puisqu'en 2025, par exemple, vous ne serez plus là. Ensuite, vous nous dites, d'un côté, que vous alignez les différents taux de cotisation sur un taux unique et, de l'autre, qu'il n'existe pas de taux de cotisation dans la fonction publique. En ce cas, que changez-vous ? Vous vous moquez de nous !
Vous reconnaissez que, demain, il pourrait ne pas y avoir de compensation. Et, de fait, vous n'avez pas compensé les 5 milliards de manque à gagner pour le régime de retraite liés aux exonérations. Puisque vous avez pris l'exemple du RSA, je rappelle que, pour ce dispositif, la compensation a été calculée à l'instant T. Or, depuis, le nombre des allocataires a explosé et le surplus n'est pas compensé par l'État.