Dans le système actuel, les primes ne sont pas cotisées par l'État employeur. Or l'obligation d'équilibre qu'a l'État cessera, sauf erreur de ma part, le 1er janvier 2025. Cela signifie, d'après nos calculs, que 10 % des dépenses de retraite actuelles des salariés du privé seront captées pour compenser ce qui fait défaut.
Par ailleurs, que savons-nous de l'évolution du niveau des primes sur le temps long ? Resteront-elles au même niveau, sommes-nous assurés qu'elles ne serviront pas de variable d'ajustement ? Si leur niveau baisse, la rémunération des fonctionnaires concernés diminuera, tout comme leur retraite au bout du compte, contrairement à ce que vous promettez.
Alors que tout cela est symptomatique de votre impréparation, vous nous demandez de vous soutenir, de vous encourager dans cette opération. Ce n'est pas sérieux. Il faut renoncer à ces ordonnances.