Au vu de tant de trous et de vides, je me demande si cette réforme n'aurait pas pu tenir en un article unique : « Faites-nous confiance et nous déciderons ce qu'il convient de faire pour l'avenir des retraites des fonctionnaires, des salariés, de tous ceux qui produisent des richesses ». Vous parlez de concertation avec les partenaires sociaux ; mais avec vous, la concertation consiste à donner un point de vue au départ et à faire en sorte qu'il soit le même à l'arrivée, peu importe ce qui aura été dit entre-temps. Ce débat marque d'un fer rouge ces années de macronisme qui, je l'espère, seront vite oubliées.