Je vous ai dit que j'aimais la science-fiction. Avec votre système, la quote-part réelle de l'État est de 57 points. Supposons qu'un M. BlackRock soit déjà dans la haute administration de l'État, à Bercy par exemple, ou quelqu'un qui s'apprêterait à aller chez BlackRock, ou qui en soit revenu pour réintégrer la fonction publique. Que dirait-il ? Ramenons la quote-part de l'État à 54, 50 ou 40 points, ce qui perturbera l'équilibre financier global. Comme le système que vous avez inventé est universel, le calcul doit avoir lieu par rapport à la masse globale. Génial ! Il faudra alors prendre une mesure d'âge ou jouer avec la valeur du point, qui plus est en jetant la pierre aux fonctionnaires, ce qui est toujours très bien vu d'un « blackrockiste »...
Deuxième idée, encore meilleure – et je prie les hauts fonctionnaires qui m'écoutent de la noter avant qu'ils ne changent bientôt de cabane : je supprime une dépense réelle, qui devait être celle de l'État, et je la remplace par un crédit d'impôt, comme prévu par la loi « PACTE ». Ce qui se traduira aussitôt par une perte de recettes !