Monsieur Letchimy, il me semble avoir déjà précisé les éléments sur lesquels vous m'avez interrogé. L'État ne perd nullement 42 milliards d'euros : c'est simplement que, d'un point de vue comptable, ils ne sont pas distribués de la même façon.
En ce qui concerne les cotisations sur les primes, nous avons voté une disposition aux termes de laquelle l'État s'engage à les prendre en charge le temps de la convergence, c'est-à-dire pendant quinze ans. N'ayez donc pas d'inquiétude là-dessus.
Madame Le Grip, votre intervention sur les fonctions régaliennes de l'État m'amène à dire ce que nous n'avons jamais réellement formulé comme tel, à savoir que le système de retraite, dans la mesure où il concerne l'ensemble de nos concitoyens recouvre un aspect stratégique qui en fait, d'une certaine manière, un enjeu régalien. En effet, l'assurance qu'ont les Français de toucher une retraite équitable est à nos yeux un élément de cohésion sociale majeur.
Enfin, monsieur Mélenchon, à ma connaissance, aucune majorité dans aucun Parlement ne serait disposée à voter un texte si BlackRock s'était assis à la table des négociations.