Les personnels de l'Opéra national de Paris ne comptent pas que des danseurs et des danseuses. De plus, nous n'avons pas à faire de différence entre ceux de l'Opéra national de Paris et ceux des autres opéras de France. La médecine du travail conseille aux danseurs d'anticiper leur reclassement vers 40 ans. Certains deviennent chorégraphes, d'autres, professeurs. Il ne faut pas non plus faire de différence entre les danseurs et les professeurs de danse, qui ne bénéficient pas d'un régime spécial.
J'en profite pour rendre hommage à mes anciens collègues, et à tous les professeurs de danse français, qui, chaque année, forment les futurs danseurs des opéras. C'est un métier passionnant mais aussi pénible : il oblige à de nombreux déplacements, y compris en milieu rural, à des horaires particuliers, et le corps est sursollicité. Mais les personnes qui s'engagent dans ce métier, comme je l'ai fait il y a plus de vingt ans, en ont parfaitement conscience, et tous les sportifs de haut niveau également. L'enjeu est plutôt de les accompagner dans leur reconversion et dans l'aménagement de leur fin de carrière.