… cela aurait été de bon aloi et bien naturel, mais, pour une raison qui m'échappe, vous ne l'avez pas fait. Nous avons été reçus par M. Pietraszewski il y a exactement une semaine : nous le remercions, mais c'est intervenu un peu tard ! En définitive, on n'aura jamais mis autant de temps pour préparer une réforme des retraites.
Or, maintenant, vous souhaitez aller vite, trop vite. Vous mettez la pression sur l'Assemblée nationale en enclenchant une procédure d'urgence. Nous ne sommes pas allés au bout de l'examen du texte en commission, alors que nous aurions pu. Après deux ans d'une pseudo-concertation, le projet de loi mérite bien deux mois de discussions à l'Assemblée nationale !