Monsieur Acquaviva, vous soulignez avec raison l'important risque d'incendies de forêt en Corse : chaque année, un tiers des superficies détruites par le feu dans l'ensemble des départements méditerranéens se situent en Corse. Plusieurs paramètres compliquent la lutte contre les feux de forêt en Corse : l'importance des espaces naturels à protéger, qui représentent 80 % de la superficie de l'île ; les conditions météorologiques favorables à la naissance des incendies ; la difficulté d'accès à certains sites, comme celui de Quenza.
Face à cette situation très particulière, la solidarité nationale joue à plein. Ce fut le cas à compter du 4 février 2020, quand l'incendie s'est déclaré à Quenza, où le ministre de l'intérieur s'est d'ailleurs rendu dès le lendemain pour saluer le travail des sauveteurs. Considérez que l'ensemble des moyens disponibles, notamment les Canadair, a été utilisé pour combattre, réduire et éradiquer les multiples foyers d'incendie. L'engagement de 780 sapeurs-pompiers – au plus fort de la mobilisation – venant de Corse et de tous les départements de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a également été déterminant. Soyez donc assuré que la solidarité nationale joue à plein.
À mon tour, je veux rendre hommage et dire toute ma fierté aux fonctionnaires de la sécurité civile, aux sapeurs-pompiers, aux militaires, aux sapeurs-forestiers et à l'ensemble des personnels engagés dans ces actions. Soyez-en sûr : la Corse peut compter sur la solidarité nationale dans ce type de situation.