Ce n'est qu'ainsi que nous arriverons à massifier l'offre ; ce n'est qu'ainsi que les producteurs arriveront à vendre leur production au prix moyen et à peser dans les négociations avec leurs acheteurs, ce qui est très difficile pour un éleveur ou une petite coopérative négociant seul.
J'ai assisté, la semaine dernière, au congrès de la Fédération nationale bovine, au cours duquel ce sujet a été abordé. Nous allons aller de l'avant.
Un autre sujet est traité par le comité de suivi des négociations commerciales : faire en sorte que les acheteurs soient plus prégnants. À l'heure actuelle, 75 % de la viande de boeuf vendue en France est du steak haché, qui rémunère comme il rémunère. Nous devons – veuillez m'excuser d'entrer dans le détail – introduire la viande maturée d'origine française dans la restauration hors foyer, notamment dans les restaurants.