Comme je l'ai indiqué tout à l'heure en réponse à la question de Jean-Pierre Door, il importe d'assurer la cohésion nationale dès lors que le pays est confronté, aux côtés de ses professionnels de santé, à un risque épidémique comme celui présenté par le coronavirus.
En préambule, j'indique que je participerai jeudi au G7 santé, qui réunira tous les ministres de la santé de cette organisation afin d'examiner les mesures mises en place, à l'échelle mondiale, pour lutter efficacement contre le coronavirus.
J'indique également que la France, au même titre que ses 193 autres États membres, participe aux missions de l'Organisation mondiale de la santé et qu'elle a adopté, tout comme eux, le règlement sanitaire international permettant de renforcer la lutte contre la diffusion de vecteurs infectieux comme le coronavirus.
Par ailleurs, la France est en contact étroit et permanent avec les pays présentant un risque épidémique émergent ou avéré. À Taïwan, un décès a été constaté, ce qui en fait l'un des cinq pays dans lesquels un patient est mort des suites du coronavirus. Nous maintenons, je le répète, des liens très étroits avec tous les pays susceptibles de présenter un risque épidémique. Nous sommes particulièrement attentifs à la situation chinoise et à la situation japonaise. Au Japon, trois de nos ressortissants sont hospitalisés après avoir été infectés par le virus sur le Diamond Princess.
Enfin, je profite de cette intervention sur le coronavirus pour confirmer, en complément des réponses formulées tout à l'heure, que l'on dénombre à ce jour, en France métropolitaine, quatre patients hospitalisés en raison d'une infection par le coronavirus : trois à Lyon et un à Saint-Étienne. Les patients hospitalisés jusqu'à présent à Grenoble ont pu rentrer chez eux – guéris, ils ne sont plus contagieux.