Nous ne partageons pas tout à fait la vision présentée dans l'exposé des motifs des amendements de nos collègues de l'opposition de l'autre extrémité de l'hémicycle. En revanche, nous partageons l'idée qu'un audit est nécessaire. En effet, l'étude d'impact de mille pages qui nous a été remise quelques jours avant le dépôt du texte en commission étant lacunaire et insincère – ce n'est pas nous qui le disons, mais le Conseil d'État – , nous n'avons pas les clés pour évaluer l'impact financier du projet de loi. J'en veux pour preuve plusieurs éléments.
D'abord, l'âge d'équilibre est estimé à 65 ans ad vitam aeternam, ce qui constitue évidemment une projection fausse.
Ensuite, la croissance est prévue à 1,3 % pour des décennies, ce qui ne tient pas debout.