Nous aurons le temps de le prouver, vous le verrez !
Le système, de plus, ne sera pas universel : le Conseil d'État l'a confirmé. Il y aura au moins cinq régimes différents. Nous avançons même qu'il y en aura autant que de générations. Il est également faux d'affirmer qu'1 euro cotisé offrira à chacun les mêmes droits : ce n'est qu'un slogan.
Que reste-t-il, en réalité, sur quoi s'appuyer ? L'étude d'impact ? Comme nous l'avons souligné en commission spéciale, elle est truquée. Elle gèle l'âge d'équilibre à 65 ans alors que le projet de loi que nous examinons prévoit son évolution, si bien que même les quatre types qui ont été présentés aux Français pour qu'ils puissent s'y repérer sont biaisés.
Or, avec l'âge d'équilibre, nous sommes au coeur de l'affaire, puisque c'est la seule variable d'ajustement de l'équilibre financier tel que vous le concevez. Monsieur le secrétaire d'État, nous aussi, sur ces bancs, avons le souci de l'équilibre financier du système des retraites, mais nous refusons de faire de l'âge de départ, à savoir de la vie des gens, la seule variable d'ajustement !