Tout d'abord, nous avons fait le constat – il me semble partagé – que le système par répartition instauré après-guerre, s'il a alors apporté des solutions au problème de de la pauvreté de nombreux Français d'âge avancé, n'est sous certains aspects plus adapté aux évolutions socioprofessionnelles et à la situation économique de notre pays.
Notre volonté première est donc, en elle-même, déjà universelle : nous souhaitons que le système par répartition s'adresse aux Français dans leur ensemble et non plus par corporation.
Par exemple, je partage avec M. Fabrice Brun, qui a défendu le tout premier amendement au projet de loi, le souci du régime des agriculteurs, profession qui m'est chère : malgré la solidarité entre les régimes, 400 000 agriculteurs doivent aujourd'hui assumer la retraite de 1,3 million de retraités. Ce n'est pas possible !