Je souscris aux excellents arguments développés par Dino Cinieri et Xavier Breton.
Je note qu'à ce stade, l'âge pivot a disparu ; l'âge de départ est bien maintenu à 62 ans à l'article 23 ; l'âge d'équilibre, prévu à l'article 10, n'est pas encore fixé – il le sera sur proposition de la Caisse nationale de retraite universelle. Il est également prévu des taux de décote et de surcote pour ceux qui partiront respectivement avant ou après l'âge d'équilibre, lequel augmentera d'ailleurs automatiquement en fonction de l'augmentation de l'espérance de vie.
S'agissant de la pénibilité, tout reste à faire. Quant à l'application de la réforme, la génération 2004 entrera dans le système dès le 1er janvier 2022 ; les générations 1975 à 2004 entreront dans le système universel en 2025, tandis que les générations nées avant 1975 ne seront pas concernées. Où est donc l'universalité dans tout cela ?
Pour toutes ces raisons, je voterai évidemment ces excellents amendements.