Pour améliorer les choses, vous n'étiez pas obligés de faire tout cela, notamment de passer par un système pseudo-universel. Il n'est pas étonnant, dès lors, que certains amendements tendent à caricaturer vos propositions.
Vous auriez pu procéder autrement. Vous en aviez même le devoir. Vous ne l'avez pas fait, ce qui est, honnêtement, incompréhensible.
Ce qui importe, comme avec la température, est le ressenti. Or il n'y aura pas d'universalité ressentie, ni à la fin du processus, ni pendant les phases de transition, que l'on oublie toujours. Celles-ci sont tellement longues – dix, quinze, vingt, vingt-cinq, voire quarante ans – que nous sommes bien obligés d'en parler : elles correspondent peu ou prou à la durée d'une carrière et auront un impact direct sur la vie des gens. Par principe, il n'y aura aucune universalité ressentie au cours de ces phases de transition très complexes.
J'ai fait le compte : le projet de loi ordinaire fait référence à dix-huit dates d'entrée en vigueur différentes, relatives à trente-neuf dispositions particulières de la réforme, qui portent notamment sur les points.