Je me réjouis tout d'abord de la hausse des crédits de l'éducation nationale, hausse particulièrement consacrée à la rémunération des personnels et au renforcement les effectifs. S'il existe un domaine dans lequel il est vital de maintenir les efforts budgétaires, c'est bien celui de l'éducation, qui porte en lui tous les enjeux de notre société.
En tant qu'enseignante, je ne peux qu'approuver le choix de mettre l'accent sur le recrutement – j'entends par là aussi bien les effectifs que la formation –, qui devrait permettre, je l'espère, la mise en place d'une vraie pédagogie différenciée, choix en parfaite adéquation avec la priorité donnée au premier degré et au dédoublement des classes de CP et de CE1. Il nous faudra également être attentifs à ce que le nombre d'enseignants remplaçants soit suffisant – ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent – et attentifs également au statut du directeur d'école.
Je souhaite avant tout évoquer l'inclusion et, plus précisément, la situation des auxiliaires de vie scolaire, dont les conditions de travail sont souvent très précaires ; je pense en particulier aux AVS recrutés en contrat aidé de droit privé d'une durée maximale de quatre mois, après l'expiration duquel ils peuvent présenter leur candidature pour un poste d'accompagnant d'élèves en situation de handicap (AESH). Les missions qu'ils remplissent sont pourtant fondamentales.
La mission « Enseignement scolaire » prévoit de créer 4 500 postes supplémentaires et, puisque vous l'avez mentionné, monsieur le ministre, je n'y reviendrai pas. J'aurai néanmoins deux questions précises : quelle est la formation prévue pour les AESH actuellement en poste et quelle est la formation prévue pour les personnes qui seront recrutées sur ce type de poste au cours des prochaines années ?