Ma question porte sur la situation des parents d'enfants allophones. Comment s'immiscer positivement dans les familles afin que la racine de l'éducation, c'est-à-dire le socle parental, en particulier les mères, soit intégrée à votre bataille contre l'échec scolaire ? Comment garantir des heures d'apprentissage obligatoire du français aux mères de famille qui sont, pour diverses raisons, cloîtrées chez elles ? Pour les adultes, le temps d'apprentissage est long, donc coûteux ; or, le nombre des heures qui y sont consacrées est, pour l'instant, largement insuffisant. L'apprentissage du français est pourtant le B.A.-BA de l'éveil au civisme ; il favorise le non-renfermement sur les valeurs communautaires, la compréhension des valeurs républicaines et donc l'adhésion à ces valeurs. Il s'agit de la première digue face aux dérives, y compris celles de la radicalisation. Cette question est-elle de votre ressort ?