Merci, madame la présidente, de nous permettre de défendre ce sous-amendement et donc de prendre la parole, malgré la suppression des 1 184 amendements déposés par les députés communistes que vous avez décidé de ne pas soumettre à l'examen en séance.
Nous avons déposé ces sous-amendements de précision pour éclairer le contenu du projet de loi. Nous proposons par exemple de remplacer le mot « régression » par celui de « baisse ». Votre texte comporte tellement de trous qu'il est dépourvu de matière. Avec vous, plus on avance, plus on recule – comme dans le cha-cha-cha, deux pas en avant et trois pas en arrière.
Actuellement, on connaît le montant de la pension que l'on touchera après 43 ans de cotisations : il s'élève à 75 % du salaire moyen des six derniers mois dans le secteur public ; dans le secteur privé, le même taux est appliqué au salaire moyen des vingt-cinq dernières années.
Avec votre système par points, vous proposez de prendre en compte les pires années d'une carrière – qu'elles soient au début ou au milieu – : les pensions vont baisser et personne ne peut véritablement savoir ce qu'il percevra à la fin. Vous comprenez bien que nous demandions des précisions, à la faveur de sous-amendements qui proposent d'étudier les mots pour mieux savoir ce que contient votre texte.