Monsieur le rapporteur, nous avions pu échanger sur ces questions en commission ; je regrette qu'il ne soit pas possible de continuer dans le même esprit en séance publique.
Concernant votre réponse à Fabien Roussel, je note que celui-ci, en réalité, n'a fait que reprendre des informations données page 149 de l'étude d'impact, une des rares pages intéressantes du document. Je la cite – profitez-en, cela n'arrivera pas souvent – : « les taux de remplacement, soit la différence entre le dernier revenu d'activité et la retraite des agents publics sont équivalents à ceux des salariés malgré ses règles différentes ». Voilà qui tord le cou à l'idée que les agents publics bénéficient de privilèges – vous l'indiquez vous-même dans l'étude d'impact.
Concernant les aidants, je rappelle que, à plusieurs occasions, Paul Christophe et moi-même avons défendu l'idée de prendre en considération leur situation, afin de leur donner des droits supplémentaires à la retraite. Ce serait tout à fait possible au sein du système actuel ; nul besoin de passer par la machine à baisser les pensions qu'est ce projet de loi.
Il est heureux que la situation des aidants soit prise en considération ; j'étudierai avec beaucoup d'attention ce que recouvrent réellement les mesures proposées en la matière dans le texte – quoique j'espère qu'il sera retiré avant leur examen.