Monsieur le secrétaire d'État, je suis impressionné par le travail que vous avez accompli, sous toutes ses formes, ne serait-ce que l'inventaire des professions et des métiers à l'échelle de notre pays. Le problème est qu'il n'est pas possible, me semble-t-il, d'engager une réforme d'une telle ampleur en l'état actuel de nos finances publiques, état qui n'a rien de nouveau.
Cette affaire a quelque chose de dramatique. Au fond, il y a bien des problèmes sur lesquels nous pourrions nous entendre, car leur solution tombe sous le coup du bon sens. Le problème, c'est que la confiance a été rompue.
Monsieur le secrétaire d'État, vous qui êtes tout neuf, car vous venez d'arriver au Gouvernement – auparavant, vous étiez sur ces bancs, vous êtes donc en forme – , j'aimerais que vous indiquiez au Président de la République que, si nous ne menons pas à bien la réforme des retraites dans l'immédiat, au fond, ce n'est pas si grave. J'ai vu plus d'un président de la République et plus d'un premier ministre renoncer, au moins momentanément.