Madame la députée, nous menons une politique publique totalement interministérielle en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. C'est pour cette raison que mon secrétariat d'État est rattaché directement au Premier ministre qui donne l'impulsion de cette politique interministérielle. C'est un combat que le Gouvernement mène sur tous les fronts depuis le premier jour, puisque le Président de la République avait déclaré avant même son élection que l'égalité entre les femmes et les hommes serait la grande cause nationale de son quinquennat.
C'est un combat culturel que nous menons, en ne laissant jamais rien passer. C'est un combat financier : c'est pour cette raison que le Premier ministre a décidé d'augmenter le budget du programme 137 et que les parlementaires qui étaient en commission élargie la semaine dernière ont acté une très large augmentation du DPT – document de politique transversale – relatif à la politique d'égalité entre les femmes et hommes. C'est enfin un combat systémique – vous l'avez souligné : il faut former les professionnels.
L'honnêteté m'oblige à reconnaître que ce combat est impulsé depuis le cinquième plan de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes établi par le précédent gouvernement. Nous amplifions cette mesure avec la MIPROF, la mission interministérielle de protection des femmes contre les violences et de lutte contre la traite des êtres humains. Près de 400 000 professionnels ont déjà été formés et nous augmenterons leur nombre.
Nous combattons également avec la garde des sceaux pour une véritable condamnation judiciaire et sociétale de ces violences sexuelles. La garde des sceaux s'est déjà exprimée en soulignant qu'elle ne se satisfait pas de ces chiffres : c'est pour cette raison que nous préparons une grande loi citoyenne contre les violences sexistes et sexuelles.
Ce combat, vous le voyez, est mené par l'ensemble du Gouvernement, sous l'impulsion du Premier ministre, dans le cadre de la grande cause nationale du quinquennat que le Président de la République Emmanuel Macron a souhaité créer pour porter haut ce combat contre les violences sexistes et sexuelles qui, de mon point de vue, ne doit pas souffrir de différend politique ou politicien. Je vous remercie pour cela, madame la députée.
Le 08/11/2017 à 12:18, Laïc1 a dit :
" l'égalité entre les femmes et les hommes serait la grande cause nationale de son quinquennat."
L'égalité en droits et devoirs, bien sûr.
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