L'amendement de nos collègues met en avant le cas assez épineux des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, mais il ne faudrait pas oublier les sapeurs-pompiers militaires, qui exercent à Paris et à Marseille. Rappelons que le Conseil supérieur de la fonction militaire s'est déclaré hostile au projet de réforme, en expliquant qu'on allait affaiblir la situation des personnels sous statut militaire.
Les marins-pompiers de Marseille ont ce statut militaire depuis le célèbre incendie du début du XXe siècle, de même que les sapeurs-pompiers de Paris. Ces deux cas très particuliers, qui se situent au croisement des dispositifs prévus par le Gouvernement d'un côté pour les sapeurs-pompiers et de l'autre pour les militaires, doivent être mis en exergue aux côtés des catégories précédemment citées.