En commission spéciale, quand nous avons abordé le sujet des militaires, on m'a rétorqué que, ceux-ci risquant leur vie pour la patrie, il était évident qu'ils devaient avoir une retraite spéciale. J'avais alors dit que, les pompiers risquant eux aussi leur vie pour la patrie, ils le méritaient tout autant. Je n'avais pas eu de réponse. C'est devenu une habitude…
Sans être tatillonne, je ne peux m'habituer à entendre de votre part, monsieur le secrétaire d'État, que vous ne pouvez vous engager davantage. Pour l'instant, une revalorisation leur est promise. Mais si demain il arrivait quelque chose à l'un d'entre nous sur ces bancs, accepteriez-vous qu'un pompier fasse seulement une « promesse » de soins ? Qu'on lui demande quand, où, comment et qu'il réponde « Je ne sais pas, je vais y réfléchir, je ne peux pas m'engager davantage pour le moment » ?
Soyons sérieux : nous sommes en train de voter un texte de loi, nous devrions logiquement nous prononcer sur des éléments clairs et précis. Mais nous n'en avons aucun ! Quand je vais rentrer dans ma circonscription et rencontrer les hommes du feu, ils me demanderont ce qui s'est dit. Tout ce que je pourrai leur répondre, c'est que le secrétaire d'État ne peut pas s'engager davantage ? Ce n'est vraiment pas sérieux.