Nous constatons que le Gouvernement n'est prêt sur rien, et n'est prêt à rien : pas prêt sur les questions de financement, pas prêt sur les questions de transition, pas prêt sur les questions de pénibilité, pas prêt non plus sur la question qui nous occupe depuis deux heures, celle des personnels assurant des missions de sécurité et de secours auprès de nos concitoyens.
Vous nous dites, monsieur le secrétaire d'État, qu'il va falloir attendre que les concertations prospèrent et que peut-être une proposition de loi finira par régler la question… Ce n'est pas sérieux ! Vous consultez le Parlement sur un sujet de cette importance, avec vingt-neuf ordonnances à la clef, c'est-à-dire vingt-neuf trous, et vous n'êtes prêt sur rien ! Cela renforce évidemment les inquiétudes qui sont les nôtres et les demandes réitérées de suspendre l'examen de ce mauvais texte. Comment pouvez-vous avec autant d'assurance – et en donnant autant d'assurances – présenter un texte aussi mal préparé, aussi mal ficelé, aussi mal abouti,