Les sportifs de haut niveau représentent un cas particulier. Il faut effectivement reconnaître leur excellence et l'effort consenti pour y parvenir – cela est du reste vrai dans d'autres domaines. Leur situation est très inégale selon le sport pratiqué. Thierry Braillard, qui fut secrétaire d'État chargé des sports, estimait que 40 % des sportifs de haut niveau ou professionnels gagnent moins de 500 euros par mois – Mme la présidente de la commission spéciale était d'ailleurs rapporteure de la proposition de loi visant à protéger les sportifs de haut niveau.
Il s'agit d'un sujet sensible, qui exige la prise en considération de plusieurs particularités. En outre, certains sportifs de haut niveau exercent une autre activité professionnelle : nous devons quand même tenir compte de leur activité sportive lorsqu'elle est pratiquée à haut niveau. À mon tour, je veux donc souligner la nécessité de poursuivre les avancées dans ce domaine, et je me sens dépourvu d'éléments de réponse.