Monsieur le secrétaire d'État, je m'interroge à ce sujet. Il ne s'agit pas de ce que j'appelle une réforme de droite, pour deux raisons. Premièrement, vous centralisez des régimes complémentaires qui fonctionnaient bien, de façon un peu soviétique. Or je ne suis pas certain qu'une gestion uniforme des régimes de retraite garantisse un excédent financier.
Deuxièmement, dès lors que vous augmentez les dépenses avant même d'avoir rétabli l'équilibre financier du système, les 127 milliards d'euros d'économie budgétaire que vous réaliserez vous permettront tout juste de faire vaguement illusion pendant dix ans, à l'issue desquels vous vous heurterez de nouveau au problème de l'équilibre financier du système.
Le bon sens, me semble-t-il, consisterait à élaborer un système universel de base avant d'y intégrer les régimes complémentaires.