Je ne vois pas l'utilité d'une mise en cause de la présidence de séance – elle l'est en permanence, et c'est bien normal. Le président de séance est ici primus inter pares, il est notre égal, quel qu'il soit – président, vice-président. Nous sommes dans un rapport d'égalité, nous avons le droit de l'interpeller pour lui demander de respecter nos droits de députés.
En revanche, conformément à l'esprit républicain, que nous soyons dans la majorité ou dans l'opposition, nous sommes tous la représentation nationale et nous ne sommes pas dans un rapport d'égalité avec le Gouvernement.
Rappelez-vous que le Gouvernement est astreint au plus strict respect à l'égard des députés. Je vous donne un exemple, monsieur Le Gendre. Sous la IIIe République, …