Je ne critique pas le coût de fonctionnement de l'Assemblée. En revanche, je suis effrayé par le spectacle – assez affligeant, selon moi – qu'offrent les débats depuis cinq jours ; ils dégradent les débats parlementaires. Nous n'avons toujours pas véritablement abordé l'article 1er, à 20 heures, ce vendredi.
Les Français nous regardent et constatent que nous ne sommes pas à la hauteur de nos responsabilités collectives et que nous ne nous occupons pas de leur quotidien – l'école publique, l'hôpital public, l'aide juridictionnelle, entre autres.