Notre diplomatie, c'est, bien sûr, la défense de nos intérêts dans le monde, mais c'est aussi la défense d'une vision singulière, contre la domination des grandes puissances, à l'image, hier, du refus des blocs par la promotion du non-alignement.
Dans un monde où bien des intervenants paraissent jouer avec le feu, où bien des États oublient leurs responsabilités, la France est aujourd'hui en mesure de renouer avec la mission d'équilibre que l'histoire lui a confiée. Le Président de la République a montré qu'il avait pleinement conscience de cette vocation française, pour l'Europe et pour le monde. L'organisation et les moyens du ministère de l'Europe et des affaires étrangères doivent être mobilisés pour l'y aider. Et nous, parlementaires, devrons prendre toute notre part de cet effort.