Madame la députée, je vous ai presque répondu cet après-midi : le système universel de retraite que nous proposons bat en brèche l'ouverture à la capitalisation. L'emploi de ce mot n'est pas tabou – Stéphane Viry s'est exprimé sur ce sujet, et j'ai moi-même expliqué qu'il existait déjà des dispositifs de capitalisation, notamment dans le secteur public. De nombreuses interventions ont confondu les dispositifs d'assurance-vie et ceux de retraite par capitalisation, pourtant très différents. La capitalisation représente aujourd'hui moins de 2 % des retraites servies.
Mon avis est défavorable pour toutes ces raisons, madame la députée, même si j'entends que votre proposition ne visait pas à susciter de tensions particulières dans le pays ou dans l'hémicycle. Vous prenez acte de ce qui existe, mais comprenez mon souhait de diffuser un message clair sur notre volonté d'inscrire la répartition dans l'ADN du système de retraite.