S'agissant de la politique visant à encourager la natalité, que nous avons évoquée tout à l'heure, et en faveur de laquelle Nathalie Elimas s'est livrée ce matin à un véritable plaidoyer, elle est une composante de la compétitivité de l'économie française. Nous avons la chance d'être le pays d'Europe dont le taux de fécondité est le plus élevé.
Toutefois, celui-ci est sur le point de passer sous la barre de deux enfants par femme. Il n'est donc pas anormal, si l'on veut consolider la retraite par répartition, d'assurer une reconnaissance aux femmes partant en retraite.
C'est pourquoi il existe des bonifications, que nous aborderons un peu plus tard, lors de l'examen des articles afférents. Toutefois, il est normal que nous en débattions dès l'examen de l'article 1er, car nous ne sommes pas tout à fait certains d'aller au bout du chemin.
Quant au financement de la retraite, par répartition ou par capitalisation, nous devons cesser d'avoir des débats de faux-nez ! Comme le rappelait tout à l'heure notre collègue Thiébaut, le PERP existe depuis 2003. Quant à la Préfon, …