Quelqu'un a dit qu'à la liberté de provocation répond la liberté d'objection. Je vous objecterai que je n'ai pas reçu d'avis du Gouvernement selon lequel la France sortait de l'OTAN. Jusqu'à preuve du contraire, nous allons soutenir le programme de l'OTAN et la présence française dans cette institution. Comme l'a dit Marielle de Sarnez, cette question mérite d'être débattue en permanence. Notre rôle de parlementaire étant d'évaluer et de confronter nos idées, rien ne vous empêche de demander ailleurs et à un autre moment la sortie de la France de l'OTAN – c'est votre droit – , mais aujourd'hui vos propos me semblent plutôt relever de la provocation. J'y objecterai donc un avis défavorable.