Je prendrai l'exemple de la fonction publique, qui offre la sécurité de l'emploi mais aussi des salaires plus bas que le privé. Quand on a pris comme référence, pour la règle de calcul, les six derniers mois et non l'ensemble de la carrière, ou les dix ou vingt-cinq meilleures années comme dans le privé, c'était simplement pour arriver à une égalité entre les pensions du public et celles du privé en termes de taux de remplacement, pour que les agents de la fonction publique ne soient pas beaucoup plus défavorisés que les salariés du privé au moment de la retraite.
L'objectif est donc bien d'atteindre une vraie égalité, notion différente de celle d'équité, principe méritocratique selon lequel le niveau de pension doit dépendre de la somme des cotisations. Je ne comprends donc pas pourquoi vous refusez, ou en tout cas passez sous silence les amendements soumis par la droite. Votre objectif, c'est d'instaurer un système fondé sur l'équité. Cela n'a rien à voir avec l'égalité véritable.