Vous avez, du reste, raison de soulever ce débat dans cet hémicycle, de porter vos arguments à notre réflexion. Il n'en reste pas moins que la France s'est effectivement engagée à présider le G7 en 2019, et assumera cette responsabilité.
Cela étant, je vous rappelle que nous contribuons au budget de l'ONU pour plus de 800 millions d'euros. Ce n'est pas rien : cela manifeste que nous considérons toujours – en tout cas, la majorité d'entre nous – que cette institution universelle doit être chargée d'une bonne partie des régulations dans le monde. Tel est le message que proclame la voix de la France.
Nous continuerons de soutenir le G7, ce qui nous permettra de consacrer une attention particulière aux zones prioritaires, notamment l'Afrique – je sais, monsieur Mélenchon, que vous y êtes très attaché. Ce sommet nous permettra également de valoriser notre territoire et le savoir-faire de nos entreprises à l'international.