Je répète : les femmes ayant des carrières hachées, elles seront pénalisées si l'on prend en compte l'ensemble de la carrière au lieu des vingt-cinq meilleures années. Elles le seront aussi parce qu'elles perçoivent les plus bas salaires, et enfin parce que votre réforme ne prend pas en compte la pénibilité, alors que certains métiers exercés surtout par les femmes sont très durs. Les hôtesses de caisse, par exemple, souffrent de troubles musculo-squelettiques. Que deviendront celles qui sont en grande souffrance quand elles devront travailler jusqu'à 65, voire 67 ans ? C'est effrayant !
Rendez-vous compte aussi de ce que représente le fait, pour un professeur des écoles, d'être devant une classe à 65 ou 67 ans ! Mais de quoi on parle, là ?