Nous ne sommes évidemment pas très satisfaits des réponses du rapporteur et du secrétaire d'État. Je soutiens ces amendements que viennent de défendre excellemment Éric Pauget et Dino Cinieri.
À l'article 1er, que nous examinons, la majorité fixe de grands objectifs au système de retraite : l'équité, la solidarité, la garantie du niveau de vie, la liberté de choix, la soutenabilité économique et la lisibilité.
Or, depuis le début de l'examen du présent texte, des aménagements ont été accordés pour de nombreuses professions, concernant l'âge de départ à la retraite. Un objectif d'égalité en matière d'âge de départ à la retraite doit donc être affirmé ; c'est le premier objectif de ces amendements.
Cela étant, intégrer à un système universel des personnes chargées de préserver la sécurité des Français – les militaires, les gendarmes, les policiers ou les sapeurs-pompiers – est un non-sens, car elles interviennent souvent au péril de leur vie.
Je rappelle que la sécurité est un droit fondamental ; c'est une condition sine qua non des libertés individuelles et collectives.