Au passage, je veux revenir sur l'amendement, hélas retiré, de notre excellent rapporteur pour avis, M. Frédéric Petit, pour appeler l'attention du ministre sur un point : nous développons bien sûr partout les implantations universitaires, mais il faut tout de même que cela corresponde à la stratégie générale de la France. Or quel est l'intérêt d'aller participer, avec des universités françaises, au pôle universitaire de l'Île Maurice, où l'enseignement est en langue anglaise, alors que nous développons, à l'Île de La Réunion, une université extraordinaire de performances, qui a réussi en dix ans à peine à former 320 doctorants ? On a vraiment là un outil d'élite. Quel besoin alors d'aller aider les anglophones à améliorer leurs performances, de surcroît aux portes de l'Afrique, sachant que c'est ce continent qui est visé ? Maurice ne développe pas son université pour elle-même, mais pour parler à l'Afrique, comme nous avec l'université de La Réunion. J'aimerais bien vous entendre sur le sujet, monsieur le ministre.